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  • Photo du rédacteurYona

Habad Loubavitch Marseille #WeRemember, et vous !


Nous nous souvenons

Nous nous en souvenons

Souvenons-nous en

Nous nous en rappelons

Nous nous en rappellerons


Quel que soit le mot, quelle que soit la langue, il y a des épisodes sans sous-titrage qui parlent le langage de l'universel, du tout à chacun, de l'unique pluriel. C'est en quelque sorte sous cette impulsion que le World Jewish Congress a lancé cette campagne mondiale pour se souvenir de l’holocauste. La Shoah qui de par son caractère unique dans l'Histoire doit être transmise non pas seulement pour les victimes, les survivants et les descendants de la barbarie mais aussi et surtout pour les générations présentes qui doivent endosser le devoir de savoir. Le devoir de mémoire trouve sa légitimité dans ce devoir de savoir, de transmission auquel s'associe avec émotion le Beth Habad Marseille Centre pour déposer sa pierre dans cette ruine idéologique motivée par la sauvagerie humaine, les instincts les plus primaires de haine, d'envie, de pouvoir, de suprématie en allant à l'encontre même des lois de la nature humaine et de tout entendement au nom d'un dessein soigneusement diabolique.


Donnons vie à nos morts, à notre grand-mère, notre arrière grand-père, notre père, notre tante, qui eux aussi s'appelaient David, Moché, Rachel, Ruth mais aussi Henri, Pierre, Josette ou bien encore Emilio, Luis, Sterna car oui, peu importe leurs identités, ce qui importait était leur origine, leur tradition, leur appartenance à une religion, à un peuple, celui du livre et du savoir.


Les survivants de l'horreur racontent leur traversée de la mort au quotidien dans les camps d'extermination. Viktor Frankl, rescapé, raconte que les hommes forts ne survécurent pas à l'adversité qui leur était imposée alors que les déportés à l'apparence plus fragiles résistèrent davantage. L'une des hypothèses retenues par ce survivant qui devint par la suite un célèbre neurologue et psychiatre est la force de conditionnement de l'individu autour des pensées positives qui préservent des tentatives de découragement, de détresse, de désespoir au point de survivre en défiant une inéluctable mort. Une défiance rendue possible par la émouna, un concentré de bonnes pensées autour d'idées belles et simples qui sauvent la vie. Cette émouna, cette foi inébranlable au bien, au bon, en soi et en Dieu a été si souvent soulignée par le Rabbi de Loubavitch qui s'attache à faire ressortir le bien dans chaque situation et dans chaque personne.


Un peu de lumière repousse l'obscurité, avait l'habitude de prononcer le Rabbi. Une philosophie Habad contrecarrant la volonté de déshumanisation inscrite dans un processus d'uniformisation industrielle répondant à une logique d'abattage rituel orchestré symphoniquement par les nazis qui s'est passé hier, oui, juste hier.

Alors n'oublions pas qu'avant hier, il y a aujourd'hui et que juste avant aujourd'hui, c’était tout juste hier.



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